vendredi, août 18, 2006

Cicadoidea

Tapage Diurne.

Pour beaucoup c'est la nuisance synonyme de rtt, farniente, vastes contrées sauvages teintées de mauve... Pour les rabats-joie de service dont je fais partie, c'est un bruit assourdissant entêtant, irritant et on peut continuer de l'affubler de tous les qualificatifs en "ant" qui peuvent désigner ce ramdam insupportable. Oui, c'est marrant mais ça va deux minutes hein. Une de ces bestioles qui commence a se frotter les cuissots l'un contre l'autre ça a déjà du mal à passer inaperçu, mais alors quand c'est une meute entière qui s'y met ça peut vous gâcher un repas quand vous avez l'idée saugrenue de vous attabler à l'exterieur.

Il paraît qu'il en existe 15 à 20 espèces de cigales en provence, je suis certain qu'elles ont trouvé le moyen de toutes trouver refuge dans mon jardin. Elles aiment à se nicher dans l'herbe ou en hauteur bien calées sur une branche et sur 800 m² de terrain, il y a de quoi faire.

S'il n'y avait que ce boucan infernal encore... Alors que l'on s'apprête à se délecter d'une eau tiédasse dans une piscine chauffée par quelques semaines de canicule, horreur et stupéfaction , une demi-douzaine de cadavres de cigales flottent à la surface ! Non mais où va-t-on si ces foutues bestioles empêchent jusqu'à la baignade matinale censée réveiller l'étudiant après une nuit blanche et une grasse matinée crapuleuse.

C'était mon coup de gueule estival. S'il existe des gens dans mon cas, j'entends des immigrés venus s'nstaller au pays de Cézanne et qui ne supportent plus les attributs de ce pays reculé (oui c'est reculé !) commes les bestioles citées plus haut, le mistral, cet odeur enivrante de lavande, cet accent à couper au couteau, qu'ils me fassent signe.

(ndlr : Même s'il y a un épais fond de vérité, tout ceci est à prendre à la légère, au second degré... Je suis un râleur-né mais pas invivable au point de piquer une crise et de passer le jardin au lance-flamme si j'entends une cigale...)

Ksss Ksss

mardi, août 15, 2006

Te Deum

Sujet épineux...

Deux mille ans. Jamais une multinationale ne pourra se targuer d'avoir été aussi prospère deux millénaires durant. Mais on ne peut à proprement pas parler d'entreprise, c'est déplacé, ni même de secte, ça l'est encore plus. Car une société commerciale, c'est une organisation à but lucratif censée générer des profits et une secte une espèce de bande organisée qui fait croire un tas de choses invraisemblables à de pauvres âmes infortunées pour leur soutirer le peu de pécule qui soit en leur possession ; et L'Eglise n'a jamais, au grand jamais voulu détourner la foi pour s'enrichir et ainsi bafouer la parole rapportée par Ze Progéniture.

Pourquoi elle et pas une autre, comment se fait-il qu'elle ait pu se faire une place au soleil en si peu de temps et ainsi convaincre quelques centaines de millions d'ouailles ? Comment s'est-elle rendue maître du monde et de quelle manière a-t-elle réussi à évincer ses concurrentes ? Tant de questions qui me fascinent...

L'Eglise catholique a profité de la peur de l'inconnu et a trouvé une réponse à toutes les questions que monsieur tout le monde se posait à l'époque. Où va-t-on apres la mort, pourquoi pleut-il, pourquoi le vol c'est mal... Les débuts de l'Eglise ont été tres laborieux, il a même fallu construire de grandes basiliques pour faire croire aux païens qu'il ne pouvait se passer que des choses intéressantes là-dedans et même un espace réservé aux personnes non converties (puisque ces dernières n'étaient pas admises à l'interieur même de l'espace sacré). Dire qu'on a persécuté les chrétiens pendant la domination romaine puis que ces derniers ont condamné les pratiques impies (ou tout du moins ceux qui étaient accusés de ne pas pratiquer assidument) dès lors qu'ils avaient assis leur autorité...

Il faut croire qu'ils ont été vite embrigadés car à une époque on offrait le salut de leur âme contre une obole, et c'est en grande partie grâce à cela que l'Eglise a amassé autant d'argent. (si ça c'est pas scandaleux, mais il paraît que c'est pas à nous de juger) Les gens étaient naïfs mais finalement pas davantage qu'aujourd'hui, la télé nous fait bien avaler n'importe quoi...

Presque un démarchage de client... Tout ça pour dire qu'elle a du mal à rameuter la populace et aujourd'hui la grande majorité des gens est instruite et elle perd avec le temps sa crédibilité.(d'ailleurs c'est certainement pour cette raison qu'en Amérique du Sud où beaucoup de gens restent analphabètes, que le christianisme est toujours aussi pratiqué) La culture chrétienne est en effet difficile à déraciner mais le culte en lui-même va s'effacer avec le temps.

C'est un fait, l'Eglise s'affaiblit depuis une bonne centaine d'années et cela va de paire avec un certain nombre de phénomènes. La généralisation de l'éducation -autrefois discipline confiée à l'Eglise - dans la deuxième moitié du XIXe, mais aussi la séparation de l'Eglise et de l'Etat qui l'a énormément discréditée. Les gens attendaient tant du XXe siècle: la prospérité, une économie stable, une diplomatie qui se porterait à merveille. Mais la grande guerre - surtout - cela a été LA désillusion.

J'ai souvenir d'avoir pu comparer en cours deux bibles consultées en catéchisme. L'une datant du début du XXe siècle et l'autre de nos jours. Il faut noter qu'il y a une différence énorme dans l'enseignement que dispensent ces deux ouvrages : L'une évoque les fondements basiques de la bible: Génèse, Adam et Eve, Jésus procédant à ses miracles et tous ses compères... Et l'autre nous parle de l'amour que doivent se porter mutuellement tous les être humains, l'absurdité des conflits etc... Quelque part l'Eglise, s'est peut-être rendue compte qu'elle devenait obsolète et a levé le pied. C'est un signe qui montre que ses forces s'amenuisent et qu'elle n'a plus les moyens de prêcher SA bonne parole, celle qui l'arrangeait...

Mais cette culture fait partie de l'histoire pour un bon moment. J'en veux pour preuve Noel qui n'a plus le statut de fête religieuse (beaucoup de gens l'ont d'ailleurs oublié) mais une des périodes les plus lucratives qui soit pour bon nombre de secteurs d'activité... Si ça c'est pas un coup de maître ! Et tous ces jours feriés qui correspondent à autant de fêtes religieuses, paradoxal pour un pays qui a décidé de se désolidariser d'une Eglise trop présente dans les décisions d'Etat.

Moi-même qui n'ai eu aucun enseignement chrétien (mes parents ayant décidé de ne pas me baptiser, estimant que je pourrais le faire pus tard si je le décidais), j'en connais un minimum, je m'y intéresse de loin, ca m'intrigue, me fait réagir mais je n'ai aucunement envie d'adhérer à leurs idées... Le Pape, toute sa clique et tout ce qu'ils ont pu laisser comme héritage culturel ont encore de beaux jours devant eux...

Prière Païenne

dimanche, août 06, 2006

T'as mangé du clown ?

Plus gourmand que gourmet.

Certainement ce que j'aime faire le plus au monde, bien entendu en excluant le sport de chambre. Mais contrairement à cette activité condamnée par un certain nombre de personnes si elle ne vise pas à procréer, manger bah c'est vital et même vivement conseillé!
J'aime ça mais en aucun cas c'est un sacerdoce. Je ne suis pas de ceux qui apprécient et dégustent au lieu de manger. Je ne fais pas non plus partie de ces gens qui aiment à mitonner de p'tits plats des heures durant entre les quatres murs d'une cuisine d'où émanent ces odeurs si aguichantes. Je me contente de sentir, de goûter, d'approuver, de mâcher inattentivement et d'avaler.

J'ai un métabolisme absolument idéal pour l'instant - knock on wood - je mange ce que je veux à l'heure qui me plaît. Tout au long d'une journée dite normal (3x8) j'ai besoin de grignoter le plus souvent possible de tout et n'importe quoi. Je conseille le brie avec de la mayo' et du pain frais, c'est un régal, mais attention, fins gourmets s'abstenir !

J'ai pas de palais, j'aime me goinfrer (c'est bien le mot) comme j'aime écouter Dorothée ou Séverine Ferrer. J'ai pas le temps d'apprécier, j'execre m'attarder à table et c'est bien pour ça que le restaurant c'est pas ma tasse de thé. Heureusement que la tradition exige qu'on s'y rende avec des gens appréciés.

Donner de la confiture aux cochons !

Dieu m'a fait une faveur. Il a entendu mes prières muettes lors des repas de famille dominicaux quand je m'attablais entre tonton Michel et la cousine Fernande et que je trépignais silencieusement pendant ces heures interminables ou tout n'est que relais d'assiettes, lancer de salières, course aux plats chauds...

La restauration rapide, plus communément susnommée Mcdonald's. Quelle bonheur controversé ! C'est devenu une sorte de drogue. Je me suis assagi, mais il fut une période, ou j'avais besoin de mes deux Big Mac/semaine minimum. Je ne parle pas de la regrettée salade du chef/sauce vinaigrette et de mon Mc Flurry Daim. Impossible de passer devant l'enseigne au "m" jaune et de ne pas m'y arrêter...

Ces odeurs artificielles, la torpeur qui règne dans les cuisines, le brouhaha des commandes passées en vitesse et des jeunes qui s'affairent derrière les fourneaux un filet de commission sur le crâne... Cette ambiance, la décoration pensées pour vous faire consommer, sans parler de l'opération Monopoly, pendant laquelle des dizaines de vignettes Rue Lecourbe ou Avenue Foch squattent mon portefeuille.

Tellement accro que j'y avais mes habitudes et que la commande est devenu un automatisme si bien que j'ai pu établir un comparatif de prix entre tous les Mcdo' que je fréquentais. On peut décemment en conclure que devenir dépendant d'un établissement de restauration rapide peut entraîner des us et coutumes étranges.

Des efforts considérables ont été menés pour faire avaler à l'opinion public que c'est sain. Mais en vain, cela reste et restera le symbole de la mal bouffe (et c'est pas José qui dira le contraire !). Le jambon-beurre semble, envers et contre tout, narguer le Mc Bacon du haut de son piédestal. Je fais fi des quand dira-t-on et je me délecte de ces calories en steak, crème glacée et sauces dégoulinantes.

J'ai bien mangé, j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendue, merci petit Jésus.


vendredi, août 04, 2006

Ekphrasis

La parcourir des yeux.


- Arrivée de Marie de Medicis au port de Marseille -
- Rubens - Louvre - 1622 - h/t

Il y a-t-il quelquechose de plus grisant et prétentieux ? Décrypter, désosser, analyser à s'en user la cornée pour saisir le pourquoi du comment, l'intention, la démarche et de quelle manière l'artiste a procédé. Et se réserver le droit de savoir pourquoi il a usé de telle couleur et a préféré la composition pyramidale à une ordonnance moins classique...

Adepte de la vieille école, je ne me fie qu'à ces thèmes instaurés par l'Académie Royale et ce qui a fait trembler ses bases après les évènements qui ont fait que ce bon vieux Louis XVI et son autrichienne d'épouse aient eu des ennuis jusqu'au cou. Le reste m'importe peu ou me fascine moins. Je me sens plus à mon aise quand il s'agit de plonger dans l'oeuvre d'un Poussin, Strozzi ou Le Guerchin plutôt que dans celle d'un Spoerri, Tinguely ou Oldenburg. C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures.

Un peu de culture, comme dirait l'autre : Une hiérarchie immuable imposée par cette même Académie pour conserver ces p'tits jeunes dans un carcan et garder un oeil sur la morale qui fout le camp assez rapidement, même à l'époque. En haut de l'échelle, la peinture d'histoire qui consacre sa palette aux sujets mythologiques, religieux et faits historiques. Suit la peinture de genre qui illustre des scènes de la vie quotidienne et enfin le portrait, le paysage et la nature morte. Bien entendu, les cadres 16/9 sont réservés aux sujets qui en valent la peine et les natures mortes se voient enfermés dans des cadres pocket.

Fureter les repères et indices iconographiques pour mettre un nom sur un visage... Hermès ou Apollon ? Athena ou Aphrodite ? Nymphe ou Néréide ? Allégorie de la philosophie ou de la Charité ? Charle Quint ou François Ier ? Déloger un sens caché ou la signification déguisée d'un élément au prime abord futile, est un travail de longue haleine. Certaines oeuvres ont été passées au crible par des historiens de l'art dont la réputation n'est plus à faire mais laisse encore tout ce beau monde perplexe. Bien sûr les interprétations tordues et romancées à l'extrême de certains best-sellers sont loins d'être monnaie courante et pour ainsi dire inexistantes. Mais ça n'en reste pas moins passionnant et cela ressemble plus à un casse-tête chinois qu'à un rébus de la page jeux junior du télé-loisirs.

Flatter l'égo démesuré du commanditaire (oui celui de la maîtresse officielle d'un de ces souverains pontifs, vous savez ceux qui ont fait voeu de chasteté ?), appuyer une propagande pour soutenir la Contre-Réforme : Telles étaient les motivations principales de ces faiseurs de croûtes en série. Bien entendu, le marché de l'art se développant, les motivations etaient également d'ordre pécuniaire. Déja à cette époque, l'expression "Pour l'amour de l'art" connaît ss limites.

L'image que l'on se fait d'un grand artiste est souvent celle d'un être solitaire et humble, qui ne trouvait son inspiration que dans le calme absolu d'un atelier éclairé par une centaine de bougies. Mais les Michel-Ange ou autres Raphaël avaient aussi leurs exigences. 'Faut pas croire tout ce qu'on vous raconte : C'est pas Mariah Carey qui a inventé le caprice de star. Peindre des toiles dans des bordels accompagnés de filles de joie ne les gênait pas outre mesure. Sans citer de noms (sur Google, taper Bacchus et cliquer sur la première image...), on peut affirmer que parmi ces vedettes on trouvait des tueurs en série censés purger des peines de prison mais relâchés parce qu'une des toiles du-dit meurtrier a fait pâlir d'émotion le tout-Rome. Guy Drut non plus, n'a pas inventé le copinage qui sort de l'impasse.
Ekphrasis : mise en phrases qui épuise son objet, et désigne terminologiquement les descriptions, minutieuses et complètes, qu'on donne des oeuvres d'art.
L'oeuvre d'art n'est pas simplement un dessin bien fini ou un type qui sait bien manier le blaireau et la truelle. Derrière la fonction même de l'esthétisme, se terre l'essence de l'artiste qui déposait tout ce qu'il avait à proposer sur sa palette : ses tripes, ses amours, ses angoisses, ses interrogations, ses comptes à régler... L'historien de l'art ne s'arrête plus aux considérations bien trop terre à terre d'une composition floue ou de proportions qui laissent à désirer. Cela va au-delà de ça, l'artiste n'offre pas que son talent et son doigté mais bien son âme toute entière qui fait qu'il est homme.

Ils fascinent et fascineront. Mais à l'époque qui l'eut cru ? Guido Reni, Simon Vouet se doutaient-ils que leurs oeuvres et personnalités soulèveraient des questions qui iront jusqu'à pousser de jeunes gens à user leur fond de culotte sur les bancs des universités de la terre entière, sans même que ces derniers aient à user de fusain ou de gomme arabique ? J'en doute, mais c'est une autre histoire.
Dessine-moi un mouton...

jeudi, août 03, 2006

A ses heures

Elle m'enveloppe, bienfaitrice.


Calme, sereine, caressante, aguicheuse, elle me libère du trop plein accumulé lors du passage de son pendant éternel. Pendant qui laisse à découvert, qui en dévoile trop. Des réminiscences de mélomane averti (ça va en faire rire certains) font remonter à la surface quelques paroles d'une chanson simplette mais crachant une vérité jusque là incontestée et incontestable : "Le soleil a rendez-vous avec la lune, mais la lune n'est pas là et le soleil attend".

Je ne parle pas de la nuit vibrante, bruyante, névrosée qui fait se réfléchir l'adage dans les yeux du night clubber imbibé de musique transgénique : La nuit tous les chats sont gris. Ils se ressemblent tous mais se dévisagent comme s'il fallait dénoncer l'un d'entre eux. Violent, désolant

Ma nuit à moi, elle me fout la paix. Seul ou accompagné, elle me comble de ses silences. Silences qui se répercutent dans ma boîte cranienne et qui, une fois immobiles mettent en ebullition tout ce que j'ai de maléable au fin fond de la caboche et je cogite jusqu'à plus soif. Je dois aimer ça. Une impression d'appartenance à un autre ici est tenace et ne me lâche plus jusqu'à ce que mes paupières ne deviennent trop lourdes et que je rejoigne Morphée.

Non pas que le sombre me plaise, mais je m'encapuchonne de sa discrétion et j'hiberne avant de dormir le temps que la lune fasse son show. Pas de rappel possible mais elle revient chaque soir et fait salle comble depuis un bon moment et je prie pour que ça dure. Abrite moi.

Enjoy the silence

mercredi, août 02, 2006

Citation # 2

Il faut cueillir les cerises avec la queue. J'avais déjà du mal avec la main.

Coluche - C'est l'Histoire d'un Blog -

Cela va sans dire...

Je ne peux pas me taire.


Ma passion avouable, qui donne un genre, bien que surannée voire ringarde. Je fais fi des convenances de notre époque qui font que je dois me prendre de ferveur pour de superbes bolides, des sports populaires ou encore un style de vie décalé. Mais il n'en est rien.

Ca dure depuis belle lurette. Elle me dévore. Passion imposante, élégante, prenante qui fait de moi un féru de tout ce qui peut approcher de près ou de loin la passion mère. Elle engendre un tas de bébés passion indissociables de leur maman : L'architecture qui fait place parfois dans mon esprit à des thèmes tout aussi savoureux tels la peinture, la sculpture, l'histoire avec un grand ou un petit h, la diplomatie de l'ancien régime, les contemporains anonymes ou illustres ou illustres anonymes qui ont écrit son histoire.

Naître château de cartes pour s'élever château de tous les temps.

Condamnés à l'abandon et même à la démolition à quelques reprises il fut sauvé de justesse par des passionnés, par raison ou obligation morale. Lifté, botoxé - à outrance diront certains -, il n'en faut pas moins pour faire briller cette patine dorée qui fait son charme menacée par les ravages du temps, le plus grand serial-killer que la terre ait jamais porté, s'il en est un.

Quatre siècles, la fleur de l'âge. Le plus beau pour un monument qui reçoit des visiteurs venus des quatre du globe pour arpenter nonchalemment ou attentivement les appartements, corridors ou jardins. Le château retrouve alors sa vocation première ; vitrine du savoir-faire français des XVIIe et XVIIIe siècles. Son plus fameux propriétaire - ai-je besoin de préciser son nom ? - n'a t-il pas fait éditer un ouvrage afin que ses jardins soit visités de la plus belle manière qui soit ?

Mais la demeure mérite mieux que mes dix doigts tapotant sur un clavier. Je m'arrête là pour l'heure, mais la sincérité de l'hommage ne réside pas dans le nombre de lignes pianotées... Point trop n'en faut. Je finirai par une citation qui résume parfaitement ce que l'édifice peut évoquer chez le visiteur héberlué "Je reviens de Versailles : tout est beau, tout est grand tout est magnifique" (Mme de Sévigné)

Et Vice Versailles