mercredi, janvier 24, 2007

Ma Seconde

Il m’en faut des milliers
Pour atteindre l’ultime,
Celle pour qui l’on est
Longtemps élue énigme.

Escorté de Julien, Alex,
Enguerrand ou Mézigue
En nœuds complexes
Mes soins je prodigue.

C’est ma seconde nature
Elle occulte ma première
Je déclame ma douce torture
Pour accéder à ma dernière.

Tout passe au second plan
Quand l’heure est au froissé
Ma prédilection c’est le blanc
Et je réclame ma Panacée.

Je cherche de mes lèvres
Les modelés de son faciès
Mais si monte ma fièvre,
Ce sera l’art de ses fesses.

C’est dans mon état second
Que je ressens la déroute
Et c’est ce temps échantillon
Que je languis et redoute.

Ces face à face et dos à dos,
Peu à peu étalent ma science
Alors je me livre tout de go
Et de mes mains, je panse.

Les mots de second ordre
Trahissent mon apocalypse
Rien ne m’en fera démordre
Et que renaisse la Genesis.

Cécité vs Clairvoyance

Je ne suis pas passé par la case départ
Et je n’ai pas touché la somme due
Je suis parti avec un train de retard
Je ne sais rien de ce qu’ils ont vu.

Au fil de ces conversations surélevées
Des noms et des lieux qui sonnent creux
J’entends un livre qu’il faut avoir épelé,
C’était couru d’avance, j’ai frôlé les cieux.

Malgré moi et malgré Lui, je m’y penche
En effleurant ces socles qui s’amoncellent
J’épie ces lois qui rassemblent le dimanche
Qui pour le trio aérien, vident les escarcelles.

Il occupe l’originel et la conséquence
Durant ces siècles, où il joue l’inspiration
C’est en lui que naît la foi et la dépendance
Et aujourd’hui l’héritage, c’est ma passion.

Images et convictions parlées s’imposent
Je ferme les yeux et fais la sourde oreille
Explicites ou subliminales, en vers ou prose
Envers et contre tout me fie à ces merveilles.

De ma crypte, je sais, profite et espionne
Tous ces clichés décalés et bâtis sublimés
Par ces génies qui composent et maçonnent
Une profession de foi dans l’art les a estimés

A moi seul, je forme mon trio de primates
En écartant les doigts, scrute avec prudence
Le code d’un grand Leonard. C’est spartiate,
Mais en Adam et Eve jamais je n’aurai confiance.