lundi, juillet 31, 2006

'Cause you're my Laaaaaaady

Like Rain, Taxe... It's Inevitable

Onze ans et des brouettes. Faut être sacrément cinglé voire aveuglément passionné pour suivre la carrière d'une chanteuse onze années durant. Au début, rien ne laisse présager un quelconque asservissement : ça commence par une surveillance assidue de la radio pour enregistrer la chanson qui nous plait tant sur k7 audio (et oui, e-mule n'a pas toujours existé les enfants), on se procure ensuite le CD et on finit par découper les articles et photos de Gala et Voici.

Flippant.

Le pire dans tout ça, même si l'achat compulsif de magazines intellectuels a cessé, c'est que ça dure. Encore et encore. Même si je refuse de me l'avouer trop souvent, elle fait partie intégrante de ma vie : "Eh, Romain, j'ai pensé à toi, j'ai entendu une de ses chansons jouer à la radio". J'en veux pour preuve le fait que je sois inscris sur un forum de fans. Si on occulte le fait que c'est plus pour lire les élucubrations de mes collègues webiens (voir ci-dessus), c'est inquiétant, oui. Mais beaucoup moins qu'avant. J'ai passé une période de ma vie à n'écouter qu'elle du matin au soir.

Un long voyage en kayak ou je ne pagayais que pour elle. J'ai pris du recul et c'est tant mieux. Mais elle ne me laisse jamais indifférent. Elle me déçoit, m'émeut, m'étonne, m'énerve, me charme, me ruine. Je me considère malgré tout comme pas si atteint que ça quand je vois l'attitude du fan lambda, et vas-y que ça collectionne à tout-va et que ça s'organise sa pérégrination annuelle à Las Vegas... Flippant. Mon seul excès ; un week-end prolongé à Paris où je me suis fondu dans la masse de fans en délire dans des émissions de télé pour l'apercevoir chanter et déblaterer son bonheur d'être mère. Bon souvenir mais si elle n'était pas ma seule motivation... Mais qu'est ce qui nous pousse dans cette mascarade fanatique ?

Je sais Pas...

Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite.

Un peu de légèreté.

La télé. Même si ma freebox et sa grande copine la souris ont peu à peu chipé sa place d'honneur dans le listing de mes activités préférées, ça reste un must. Je regarde tout et n'importe quoi mais j'ai mes rendez-vous privilégiés. Friends fait partie de ces moments télévisuels auquels j'aspire, c'est même MON moment.
Mais j'ai fauté et commis une infidélité. J'ai trompé Rachel and co pour une autre communauté bien fictive, elle aussi. Six femmes dont la mort de l'une d'entre elles va faire basculer la vie bien pepere des cinq autres. Je vous présente - mais qui ne les connaît pas ? - Mary Alice, Susan, Bree, Gabrielle, Lynette, Edie. La sauce ne prendrait pas sans des hommes capables de foutre un bordel notoire.
Je n'en dirai pas plus sur le contenu, il doit encore exister des novices. C'est un cocktail mêlant causticité, acidité, sensualité, fluidité... Séduit au point de regarder la première saison en week-end et de choper la deuxième saison sur le net.
Bref, une excellente série qui nous expose même à la fin de chaque épisode une morale qui doit en faire réfléchir plus d'un.
Tempting, isn't it ?

Citation # 1

Si Dieu n'est pas marié, pourquoi nous parle-t-on sans cesse de sa grande Clémence ?

Raymond Devos - Dieu ait son âme -

Du bout des lèvres

C'est ma plus vieille amie.

Je l'ai connue bien avant notre premier contact physique. Et avant ça, il était hors de question de faire connaissance. Vicieuse, pernicieuse, vile et malgré tout enchanteresse, elle m'a séduit. Conscient du péril que représentait un premier contact, j'ai tout de même succombé, il y a maintenant sept ans. Au prime abord, j'ai suffoqué, toussé. Et j'ai recommencé.

C'était une marlboro light. Une, deux, le paquet. Au lycée, juste en soirée, après manger. En cachette, aux yeux du monde. Dans la gueule du loup, j'ai chu. On se croit intouchable mais le cocktail concocté par les industriels américains n'épargne personne, pas même moi.

Elle me détruit, me fait mal, mais me fait les yeux doux et je suis faible, je la hais. La perspective d'une cessation des hostilités pointe le bout de son nez de temps à autres pour mieux se résorber le temps d'en griller une. J'ai récemment décidé d'un deal avec un compagnon d'infortune. On vaincra !

Dieu est un fumeur de havanes

Avisé

Voilà deux ans - à quelques semaines près - que j'écume la toile. Un novice avisé qui a su se faire une place sur le plus grand lieu de rencontre du globe.

Internet et ses recoins néfastes et corrosifs : J'ai su les éviter, si ce n'est quelques virus venus s'immiscer dans les entrailles de mon UC. Mais les dangers (tout est relatif) d'internet, c'est quoi ? Le relationnel superficiel, la dépendance...(?) Alors non, tout bien réféchi je suis une victime avisée du net.

Je pourrais me qualifier d'addicted avisé qui sait que le web est devenu son couteau-suisse au quotidien, son homme à tout faire. Tout y passe : Bien entendu, en flemard corrompu, au lieu de m'em****** cinq heures durant à la BU, mes sites favoris m'aident tant bien que mal à l'élaboration de mes travaux estudiantins. Si je bute sur une question de JP Foucault dans l'émission dont la fin sonnera la glas de sa carrière, ni une ni deux, je n'attends pas la réponse et vais questionner mon nouveau meilleur ami : J'ai nommé Google. Je vous épargne les recettes de cuisine, le programme TV... C'est ça l'internaute avisé.

Ce qui fait le plus cogiter (ça n'engage que moi) c'est le relationnel virtuel - factice ou bien réel -. En deux années j'en ai vues des vertes et des pas mûres (surtout des pas mûres) mais au final je me retrouve avec un cercle de connaissances webiennes avec qui j'aime papoter . Et tenez-vous bien, j'ai poussé le vice jusqu'à entretenir des relation extra-webiennes !
Accroc de forums, j'ai puisé en ces lieux de nombreux interlocuteurs msniens qui ont fait gonflé mon carnet d'adresse. Ces contacts anonymes se sont mués en amis, amants, confidents, fous du roi (le roi c'est moi) ou bien c'est moi le fou... Ces forums sont des places où l'on croise n'importe qui et n'importe quoi : Des mythomanes en puissance (et vas-y qu'jte fais croire que j'ai trépassé), des fachés avec l'orthographe, des réconciliés avec le langage sms, des jeunes gens qui n'ont pas pu inventer le fil a couper le beurre, d'autres qui veulent nous le faire croire... Dupe ou pas dupe telle est la question, on se laisse porter ou on s'interroge...

Et là, on se dit tout net : j'aviserai.





Entrée En Matière

Je ne voyais pas l'utilité de créer un blog.

L'intérêt réside-t-il dans un nombrilisme qui rassure ou bien dans un étalage d'états d'âme dont tout le monde se fout éperdument ? Si ce n'est les quelques proches qui se risquent à apposer un ou deux commentaires insipides que seul l'interessé et créateur du dit-blog peut saisir.

Mis devant un fait accompli : La recrudescence de blogs aux atours séduisants et dont le fond ne l'est pas moins éclipsent d'un coup d'un seul ceux des ados boutonneux en mal de reconnaissance et dont le besoin de chérir ou haïr son prochain se fait sentir loin et fort.

Un journal intime électronique, dont la teneur réside dans le fait que l'intimité n'est plus au goût du jour et qu'on tend vers un intime public.

Lira, lira pas ?

Alors je m'incline devant l'effet de mode (ou phénomène de société, c'est selon) et advienne que pourra...