lundi, juillet 31, 2006

Avisé

Voilà deux ans - à quelques semaines près - que j'écume la toile. Un novice avisé qui a su se faire une place sur le plus grand lieu de rencontre du globe.

Internet et ses recoins néfastes et corrosifs : J'ai su les éviter, si ce n'est quelques virus venus s'immiscer dans les entrailles de mon UC. Mais les dangers (tout est relatif) d'internet, c'est quoi ? Le relationnel superficiel, la dépendance...(?) Alors non, tout bien réféchi je suis une victime avisée du net.

Je pourrais me qualifier d'addicted avisé qui sait que le web est devenu son couteau-suisse au quotidien, son homme à tout faire. Tout y passe : Bien entendu, en flemard corrompu, au lieu de m'em****** cinq heures durant à la BU, mes sites favoris m'aident tant bien que mal à l'élaboration de mes travaux estudiantins. Si je bute sur une question de JP Foucault dans l'émission dont la fin sonnera la glas de sa carrière, ni une ni deux, je n'attends pas la réponse et vais questionner mon nouveau meilleur ami : J'ai nommé Google. Je vous épargne les recettes de cuisine, le programme TV... C'est ça l'internaute avisé.

Ce qui fait le plus cogiter (ça n'engage que moi) c'est le relationnel virtuel - factice ou bien réel -. En deux années j'en ai vues des vertes et des pas mûres (surtout des pas mûres) mais au final je me retrouve avec un cercle de connaissances webiennes avec qui j'aime papoter . Et tenez-vous bien, j'ai poussé le vice jusqu'à entretenir des relation extra-webiennes !
Accroc de forums, j'ai puisé en ces lieux de nombreux interlocuteurs msniens qui ont fait gonflé mon carnet d'adresse. Ces contacts anonymes se sont mués en amis, amants, confidents, fous du roi (le roi c'est moi) ou bien c'est moi le fou... Ces forums sont des places où l'on croise n'importe qui et n'importe quoi : Des mythomanes en puissance (et vas-y qu'jte fais croire que j'ai trépassé), des fachés avec l'orthographe, des réconciliés avec le langage sms, des jeunes gens qui n'ont pas pu inventer le fil a couper le beurre, d'autres qui veulent nous le faire croire... Dupe ou pas dupe telle est la question, on se laisse porter ou on s'interroge...

Et là, on se dit tout net : j'aviserai.





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