mercredi, août 02, 2006

Cela va sans dire...

Je ne peux pas me taire.


Ma passion avouable, qui donne un genre, bien que surannée voire ringarde. Je fais fi des convenances de notre époque qui font que je dois me prendre de ferveur pour de superbes bolides, des sports populaires ou encore un style de vie décalé. Mais il n'en est rien.

Ca dure depuis belle lurette. Elle me dévore. Passion imposante, élégante, prenante qui fait de moi un féru de tout ce qui peut approcher de près ou de loin la passion mère. Elle engendre un tas de bébés passion indissociables de leur maman : L'architecture qui fait place parfois dans mon esprit à des thèmes tout aussi savoureux tels la peinture, la sculpture, l'histoire avec un grand ou un petit h, la diplomatie de l'ancien régime, les contemporains anonymes ou illustres ou illustres anonymes qui ont écrit son histoire.

Naître château de cartes pour s'élever château de tous les temps.

Condamnés à l'abandon et même à la démolition à quelques reprises il fut sauvé de justesse par des passionnés, par raison ou obligation morale. Lifté, botoxé - à outrance diront certains -, il n'en faut pas moins pour faire briller cette patine dorée qui fait son charme menacée par les ravages du temps, le plus grand serial-killer que la terre ait jamais porté, s'il en est un.

Quatre siècles, la fleur de l'âge. Le plus beau pour un monument qui reçoit des visiteurs venus des quatre du globe pour arpenter nonchalemment ou attentivement les appartements, corridors ou jardins. Le château retrouve alors sa vocation première ; vitrine du savoir-faire français des XVIIe et XVIIIe siècles. Son plus fameux propriétaire - ai-je besoin de préciser son nom ? - n'a t-il pas fait éditer un ouvrage afin que ses jardins soit visités de la plus belle manière qui soit ?

Mais la demeure mérite mieux que mes dix doigts tapotant sur un clavier. Je m'arrête là pour l'heure, mais la sincérité de l'hommage ne réside pas dans le nombre de lignes pianotées... Point trop n'en faut. Je finirai par une citation qui résume parfaitement ce que l'édifice peut évoquer chez le visiteur héberlué "Je reviens de Versailles : tout est beau, tout est grand tout est magnifique" (Mme de Sévigné)

Et Vice Versailles

2 commentaires:

Tristana a dit…

Ouah. Une description de Versailles comme je n'en avais jamais lue.
Joli style, vraiment. Ca donne envie d'y retourner...

Crush a dit…

Ton style fluide, grisant, me plait beaucoup.
Je veux y aller avec toi !