dimanche, août 06, 2006

T'as mangé du clown ?

Plus gourmand que gourmet.

Certainement ce que j'aime faire le plus au monde, bien entendu en excluant le sport de chambre. Mais contrairement à cette activité condamnée par un certain nombre de personnes si elle ne vise pas à procréer, manger bah c'est vital et même vivement conseillé!
J'aime ça mais en aucun cas c'est un sacerdoce. Je ne suis pas de ceux qui apprécient et dégustent au lieu de manger. Je ne fais pas non plus partie de ces gens qui aiment à mitonner de p'tits plats des heures durant entre les quatres murs d'une cuisine d'où émanent ces odeurs si aguichantes. Je me contente de sentir, de goûter, d'approuver, de mâcher inattentivement et d'avaler.

J'ai un métabolisme absolument idéal pour l'instant - knock on wood - je mange ce que je veux à l'heure qui me plaît. Tout au long d'une journée dite normal (3x8) j'ai besoin de grignoter le plus souvent possible de tout et n'importe quoi. Je conseille le brie avec de la mayo' et du pain frais, c'est un régal, mais attention, fins gourmets s'abstenir !

J'ai pas de palais, j'aime me goinfrer (c'est bien le mot) comme j'aime écouter Dorothée ou Séverine Ferrer. J'ai pas le temps d'apprécier, j'execre m'attarder à table et c'est bien pour ça que le restaurant c'est pas ma tasse de thé. Heureusement que la tradition exige qu'on s'y rende avec des gens appréciés.

Donner de la confiture aux cochons !

Dieu m'a fait une faveur. Il a entendu mes prières muettes lors des repas de famille dominicaux quand je m'attablais entre tonton Michel et la cousine Fernande et que je trépignais silencieusement pendant ces heures interminables ou tout n'est que relais d'assiettes, lancer de salières, course aux plats chauds...

La restauration rapide, plus communément susnommée Mcdonald's. Quelle bonheur controversé ! C'est devenu une sorte de drogue. Je me suis assagi, mais il fut une période, ou j'avais besoin de mes deux Big Mac/semaine minimum. Je ne parle pas de la regrettée salade du chef/sauce vinaigrette et de mon Mc Flurry Daim. Impossible de passer devant l'enseigne au "m" jaune et de ne pas m'y arrêter...

Ces odeurs artificielles, la torpeur qui règne dans les cuisines, le brouhaha des commandes passées en vitesse et des jeunes qui s'affairent derrière les fourneaux un filet de commission sur le crâne... Cette ambiance, la décoration pensées pour vous faire consommer, sans parler de l'opération Monopoly, pendant laquelle des dizaines de vignettes Rue Lecourbe ou Avenue Foch squattent mon portefeuille.

Tellement accro que j'y avais mes habitudes et que la commande est devenu un automatisme si bien que j'ai pu établir un comparatif de prix entre tous les Mcdo' que je fréquentais. On peut décemment en conclure que devenir dépendant d'un établissement de restauration rapide peut entraîner des us et coutumes étranges.

Des efforts considérables ont été menés pour faire avaler à l'opinion public que c'est sain. Mais en vain, cela reste et restera le symbole de la mal bouffe (et c'est pas José qui dira le contraire !). Le jambon-beurre semble, envers et contre tout, narguer le Mc Bacon du haut de son piédestal. Je fais fi des quand dira-t-on et je me délecte de ces calories en steak, crème glacée et sauces dégoulinantes.

J'ai bien mangé, j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendue, merci petit Jésus.


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